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Une ville fragilisée
29/09/2007 12:37
Dans l'intimité des rues
Chaque quartier de Rome s'organisait autour d'une unique rue : le vicus.
De part et d'autre de cette voie d'accés se développait tout un monde...
On ne trouve les commerces que dans la rue principale, en effet le reste du quartier est un réseau inextricables de ruelles, venelles, passages couverts, culs-de-sacs impasses et escaliers où l'étranger se perd immediatement. Bientôt l'on ne sait plus si l'on est encore dans la rue ou le foulon ° a mis sa lessive à sécher, ou déjà dans la cour de son atelier. D'un jour à l'autre, quelqu'un peut barrer ce que l'on croyait un passage public en y construisant une maison(...)Un large escalier s'arrete soudain sur une terrasse, occupée par un fourneau portatifs, du linge qui sèche, un jardin miniature.Une rampe, qui s'était rétrécie de façon inquiétante, s'enfonce entre deux maisons, une porte ouverte et soudain une petite place inondée de soleil, la chapelle délabrée d'un dieu rustique dont on déchiffre à peine le nom indigène presque oublié, un jardin abandonné où fructifie somptueusement un énorme figuier, une famille de chifoniers syriens campe là avec sa nombreuse marmaille en longues robes colorées.
F.DUpont, le Citoyen romain sous la République.
° ouvrier qui effectue l'opération du foulage de drap, du feutre.
Dès le IV siècle avant J.C., Rome est déjà une tres grosse ville.
Grâce à ses conquêtes, l'Urbs (la ville) cesse de se développer et compte
au I siècle de notre ère un million de personnes.
- Pour les Romains, Romulus n'aurait pu choisir meilleur endroit : " des collines où l'air est exellent, un fleuve qui se prête si bien au transport des denrées de l'intérieur ; la proximité de la mer, précieux avantage pour le commerce sans l'inconvénient des attaques par la mer ; Une position au centre de l'Italie...."(Tite-live,histoire romaine,V,54) que demander de mieux ?
- Pourtant l'endroit n'est pas sans défauts. En effets, l'eau a tendance a stagner au pied des sept collines. Très tôt, les Romains essayent d'assainir la ville basse en creusant des égout dont le plus célèbre la cloaca maxima, traverse le forum à ciel ouvert. Mais le problème persiste, si bien qu'en été, la chaleur mêlée à l'humidité favorise l'apparition des maladies comme la malaria. A ces problème sanitaires s'ajoutent les crues du Tibre, qui inonde régulièrements de terre qui, deux fois par siècle, frappent la cité.
Une ville batie au hasard
- Les villes fondée par les Romains respectent un plan régulier calqué des camps militaires et des villes d'inspiration grecque : toutes kes rues se coupent à angle droit et délimitent ainsi des pâtés de maisons rectangulaires.
- Mais il n'en est pas de même à Rome qui n'est qu'un enchevrêtrement confus d'insulae (immeubles), de domus, de temples et de rues étroites représentant un dédale d'environ 90km de long.
- Ce désordre, les Romains en rendent responsables les Gaulois qui ont incendié Rome en 390 av, J.C. : pour effacer ce drame, les Romains s'étaient en effet hâtés de tout reconstruire en moins d'un an, sans respecter aucun plan.
Une cité en perpetuelle devenir
- En terre fait, Rome est une ville que l'on reconstruisait en permanence : si elle subit régulièrment des tremblement de terre et des inondations, elle est aussi victimes du feu qui ravage les quartiers les plus peuplés. De plus, à partir de II siècle av J.C., des grands travaux sont entrepris, grâce à l'argent des conquêtes, pour embellir ma ville : les temples sont recouverts de marbres, trois basilliques sont construites autour du forum, et le premier Théatre en pierre est érigé.
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le western
18/09/2007 21:14
Apparu dès les premières années du cinéma muet, le western, genre essentiellement lié au cinéma américain, connaît son apogée entre les années 1930 et les années 1960, où la très grande majorité d'entre eux ont été produits. Si nombre de westerns sont alors confiés à des réalisateurs de « séries B » (Budd Boetticher, Ray Enright, Samuel Fuller…), plusieurs grands noms de l'histoire du cinéma s'y illustrent : Robert Aldrich, Michael Curtiz, Cecil Blount De Mille, Edward Dmytryk, John Ford, Howard Hawks, Fritz Lang, Anthony Mann, Nicholas Ray, King Vidor, Raoul Walsh, William Wellman…, donnant au genre ses lettres de noblesse.
Dans les années 1960, le genre perd de la vitesse aux États-Unis, les grandes productions, en dépit de budgets de plus en plus importants, ne parvenant pas à enrayer le déclin. Le renouveau du western vient alors paradoxalement d'Europe, avec le réalisateur italien Sergio Leone qui lui insuffle une nouvelle jeunesse avec ce qui deviendra le western spaghetti. Faisant la synthèse d'influences multiples — les truands caricaturaux viennent tout droit de la série B américaine, comme par exemple Sept hommes à abattre de Budd Boetticher, la théâtralisation des situations porte la marque des films d'Akira Kurosawa, Sergio Leone pillant le scénario de Yojimbo pour réaliser l'un de ses premiers films : Pour une poignée de dollars (1964), sans le mentionner au générique, ce qui déclencha un mini-scandale au Festival de Cannes — le réalisateur italien établit les codes et usages de cette sous-catégorie en réalisant quelques uns des meilleurs films du genre, bientôt dévoyé dans de multiples productions vite oubliées. Le « western spaghetti » divise les spectateurs, entre ceux qui en louent le comique grinçant, et les zélateurs du western américain pour qui il n'est qu'une médiocre parodie.
D'autres productions européennes (en Espagne, en Tchécoslovaquie, en France même où l'on vit Fernandel à cheval) montrent l'universalité du western.
Aux États-Unis, plus récemment, des réalisateurs comme Clint Eastwood ou Sam Peckinpah, ont réalisé des westerns dits « crépusculaires », où l'héroïsme manichéen des premiers cow-boys a cédé la place à des personnages ambivalents, qui s'affranchissent sans difficulté de la frontière ténue entre le bien et le mal. Les dernières grandes réussites du genre, Pat Garrett et Billy le Kid de Sam Peckinpah en 1973 et Impitoyable de Clint Eastwood en 1992, dressent paradoxalement un constat d'échec et d'impasse du western.
Plusieurs acteurs ont connu la gloire ou tout simplement lancé leur carrière grâce au western. On peut citer parmi eux Gary Cooper, Henry Fonda, John Wayne, James Stewart, Randolph Scott, Clint Eastwood ou Kevin Costner. Certains, comme Karl Malden ou Lee Marvin y incarnèrent avec succès de sordides crapules.
On reproche souvent au western de propager une vision blanche de l'Amérique. Dans les films des premières décennies, en effet, les Amérindiens sont le plus souvent représentés de façon caricaturale, comme des êtres cruels et sans intelligence dont le bon cow-boy doit se débarrasser. Par son manichéisme, le genre a longtemps servi de justification au génocide des Indiens d'Amérique. Il s'agit, pour partie, d'une idée reçue car, dès 1925 avec La Race qui meurt (The Vanishing American), de George B. Seitz, les Indiens sont montrés comme des victimes de la Conquête de l'Ouest. Suivront, dans les années 1950, plusieurs westerns qui s'attachent à réhabiliter les Indiens ou montrer les difficultés d'« amours mixtes » : Au-delà du Missouri de William Wellman, La Flèche brisée de Delmer Daves et La Porte du diable d'Anthony Mann, tous sortis en 1950, sont les précurseurs de films qui s'avèrent progressivement de plus en plus engagés en faveur des Indiens, comme La Dernière chasse de Richard Brooks (1955), Les Cheyennes de John Ford en 1964, Soldat bleu de James Nelson en 1970, Little Big Man d'Arthur Penn, jusqu'à Danse avec les loups de Kevin Costner en 1990. Ces films portent aussi la marque d'un panthéisme parfois naïf, mais souvent lyrique et inspiré (Jeremiah Johnson de Sydney Pollack, 1972), qui est aussi un des éléments fondateurs du mythe, celui de la difficile osmose entre l'homme et la nature (La Captive aux yeux clairs, d'Howard Hawks, 1952).
Le manichéisme apparent est souvent l'articulation de l'action (le bon shérif contre les bandits, les cultivateurs contre les éleveurs, les gens de la ville contre ceux du cru, l'homme de loi contre le shérif véreux, l'armée contre les civils, etc.), mais elle permet de ce fait de toucher à l'universalité des situations, ce qui a contribué à populariser le genre au-delà de son territoire d'origine. Si certains acteurs (Gary Cooper, Henry Fonda, John Wayne) incarnent presque systématiquement la panoplie du redresseur de torts, bien vite d'autres acteurs endosseront un costume plus ambigu, comme Richard Widmark, Kirk Douglas ou Joel McCrea. Partagé entre fascination et répulsion, le western met aussi en scène la violence de manière ambivalente, comme le soulignent le sadisme de Wilson (Jack Palance dans L'Homme des vallées perdues et plus encore le rapport fétichiste aux armes et à leur pouvoir qu'entretiennent les protagonistes de Warlock (L'Homme aux colts d'or) d'Edward Dmytryk (1959).
Le système du western repose essentiellement sur le concept américain de frontier que le mot français frontière traduit imparfaitement (la ligne-frontière correspond à boundary alors que la frontier est la limite de l’écoumène, marquée par l'esprit pionnier et une loi très relative). Le Far West (ouest lointain) est considéré comme une terre aride, hostile, où la loi n'a pas encore réussi à s'imposer. Ces idées, constitutives du western, ont souvent été réutilisées par ailleurs au cinéma, souvent dans le film policier (Assaut de John Carpenter est le remake de Rio Bravo d'Howard Hawks), ou de science-fiction (Outland reprend la trame du Train sifflera trois fois), soit carrément à l'échelle d'une série telle que Star Trek.
Enfin, il faut noter la grande perméabilité du western aux autres genres du cinéma. Il y a ainsi des westerns contemporains (Un homme est passé de John Sturges ou Seuls sont les indomptés de David Miller), des westerns en forme de comédies musicales (La Kermesse de l'Ouest de Joshua Logan), des westerns comiques (Go West avec les Marx Brothers) ou proches du film noir : La Fille du désert (Colorado Territory, 1949) de Raoul Walsh est le remake de La Grande évasion (High sierra, 1949) du même réalisateur, un des classiques du genre avec Humphrey Bogart. Pour les réalisateurs hollywoodiens, le western constituait un passage obligé, comme le rappelait Fritz Lang, et même pour les acteurs, certains n'hésitant pas à passer derrière la caméra, comme Marlon Brando avec La Vengeance aux deux visages (« One-Eyed Jacks », 1961), John Wayne avec Alamo (1960) et, bien sûr, Clint Eastwood.
Origines et mythe [modifier]
Du Dernier des Mohicans de Fenimore Cooper aux romans de Gustave Aimard ou de Karl May, le western a d'abord des origines littéraires. Il puise aussi dans l'histoire de l'Amérique elle-même, glorifiant l'épopée des pionniers ou évoquant la douloureuse Guerre de Sécession, sans négliger les Guerres indiennes. Surtout, le western mythifie certains personnages qu'il fait entrer dans la légende : Jesse James, Billy the Kid, Calamity Jane, Wild Bill Hickock, et bien d'autres. Certains, comme Buffalo Bill sont encore vivants au moment où des réalisateurs comme John Ford font leurs débuts, transmettant ainsi leur histoire et leur expérience à ceux qui mettront en images un West qui combine légende et réalité. À la fin de L'Homme qui tua Liberty Valance, une phrase résume l'essence du western : « Quand la légende devient réalité, imprimez la légende ! »
Quelques westerns célèbres [modifier]
Les classiques [modifier]
- 1903 : Le Vol du rapide (The Great Train Robbery) (le premier western) de Edwin S. Porter, avec Max Aronson.
- 1916 : Pour sauver sa race (The Aryan) de William S. Hart avec William S. Hart et Bessie Love.
- 1923 : La Caravane vers l'Ouest (The Covered Wagon) de James Cruze avec Jack Warren Kerrigan et Lois Wilson.
- 1930 : Billy le Kid (Billy The Kid) de King Vidor avec Johnny Mack Brown et Wallace Beery.
- 1930 : La Piste des géants (The Big trail) de Raoul Walsh, avec John Wayne.
- 1937 : Une aventure de Buffalo Bill (The Plainsman) de Cecil Blount De Mille, avec Gary Cooper et Jean Arthur.
- 1939 : La Chevauchée fantastique (Stagecoach) de John Ford, avec John Wayne. Ce film, librement inspiré de Pot-Bouille de Guy de Maupassant, fait entrer le western dans sa maturité et lance définitivement la carrière de John Wayne.
- 1939 : Pacific Express (Union Pacific) de Cecil B. de Mille, avec Barbara Stanwyck.
- 1940 : Le Cavalier du désert (The Westerner) de William Wyler, avec Gary Cooper et Walter Brennan. Premier film mettant en scène le juge Roy Bean, incarné ici par le plus célèbre des seconds rôles du western : Walter Brennan.
- 1941 : La Charge fantastique (They died with their boots on) de Raoul Walsh avec Errol Flynn et Olivia de Havilland. Réhabilitation romancée du général Custer, joué avec énergie par Errol Flynn qui croque des oignons avant d'embrasser sa fiancée.
- 1944 : Buffalo Bill de William A. Wellman avec Joel McCrea et Maureen O'Hara.
- 1946 : La Poursuite infernale (My Darling Clementine) de John Ford avec Henry Fonda et Linda Darnell. Régulièrement cité comme un des plus grands westerns, ce film évoque, à la manière d'une tragédie antique, le fameux règlement de comptes à OK Corral.
- 1946 : Duel au soleil (Duel in the sun) de King Vidor, avec Gregory Peck et Jennifer Jones. Western mythique avec un duel final en apothéose sanglante : King Vidor, dit-on, aurait fait peindre les éléments du désert en rouge pour le rendre plus aveuglant.
- 1948 : La Rivière rouge d'Howard Hawks, avec John Wayne et Montgomery Clift.
- 1949 : La Fille du désert (Colorado Territory) de Raoul Walsh, avec Joel McCrea et Virginia Mayo. Remake de High Sierra, ce western aux accents libertaires est une des très grandes réussites du prolifique Raoul Walsh.
- 1950 : La Flèche brisée de Delmer Daves, avec James Stewart et Debra Paget.
- 1950 : Winchester '73 d'Anthony Mann, avec James Stewart et Shelley Winters.
- 1950 : Les Furies (The Furies) d'Anthony Mann, avec Barbara Stanwyck.
- 1951 : L'Ange des maudits (Rancho notorious) de Fritz Lang avec Marlene Dietrich et Mel Ferrer.
- 1952 : L'Appât (The naked Spur) d'Anthony Mann, avec James Stewart et Janet Leigh.
- 1952 : La Captive aux yeux clairs (The Big Sky) de Howard Hawks avec Kirk Douglas, Arthur Hunnicutt et Elizabeth Threatt.
- 1952 : Le train sifflera trois fois (High Noon) de Fred Zinnemann Avec Gary Cooper et Grace Kelly. Evocation du maccarthysme à travers le parcours d'un sheriff privé de tout appui dans une ville hostile, face à des hors-la-loi qui ont juré de le tuer, ce western divisera Hollywood. En réaction, Howard Hawks réalisera Rio Bravo afin de montrer qu'un homme de bonne volonté trouve toujours de l'aide lorsqu'il en a besoin.
- 1953 : Johnny Guitare (Johnny Guitar) de Nicholas Ray avec Joan Crawford et Sterling Hayden.
- 1953 : L'homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens, avec Alan Ladd, Jean Arthur et Jack Palance. Le mythe dans toute sa pureté : Alan Ladd, justicier tout de blanc vêtu, face au mal incarné : Jack Palance, inoubliable en tueur filiforme, habillé de noir, enfilant méthodiquement ses gants, sourire aux lèvres, avant de tirer. Clint Eastwood en fit un remake en 1985 : Pale Rider.
- 1954 : L'Homme de la plaine (The Man from Laramie) d'Anthony Mann avec James Stewart, Arthur Kennedy.
- 1954 : Vera Cruz de Robert Aldrich, avec Burt Lancaster et Gary Cooper. En 1954, Aldrich torpille le western en faisant exploser ses mythes fondateurs : les héros sont cyniques, aiment l'argent, passent aisément d'un camp à l'autre. Le western spaghetti s'en souviendra.
- 1954 : Quatre étranges cavaliers (Silver Lode) d'Allan Dwan.
- 1954 : La Rivière sans retour d'Otto Preminger avec Marilyn Monroe et Robert Mitchum.
- 1955 : La Rivière de nos amours (The Indian fighter) d'André de Toth, avec Kirk Douglas.
- 1956 : La Prisonnière du désert (The Searchers) de John Ford avec John Wayne, Vera Miles et Natalie Wood. Souvent salué comme le plus beau western de John Ford, ce film est remarquable à tous points de vue : esthétique avec le décor somptueux de Monument Valley, moral avec le parcours ambigu d'un ancien Sudiste, raciste, progressivement gagné à la tolérance.
- 1957 : Règlement de compte à OK Corral (Gunfight at the O.K. Corral) de John Sturges avec Burt Lancaster, Kirk Douglas, Rhonda Fleming.
- 1957 : Quarante Tueurs (Forty Guns) de Samuel Fuller, avec Barbara Stanwyck.
- 1957 : 3 H 10 pour Yuma (3:10 To Yuma) de Delmer Daves, avec Glenn Ford et Van Heflin.
- 1958 : Le Gaucher (The Left-Handed Gun) de Arthur Penn, avec Paul Newman et John Dehner.
- 1958 : Cow-Boy (Cowboy) de Delmer Daves, avec Glenn Ford. Dans ce film, Delmer Daves montre, sans fioritures, la vie réelle des cow-boys. Loin des aventures épiques, ils accompagnent, dans la boue et la saleté, des troupeaux de vaches.
- 1959 : L'Aventurier du Rio Grande (The Wonderful Country) de Robert Parrish, avec Robert Mitchum et Julie London.
- 1959 : Rio Bravo de Howard Hawks avec John Wayne, Dean Martin, Walter Brennan.
- 1959 : L'Homme aux colts d'or (Warlock) d'Edward Dmytryk avec Henry Fonda, Richard Widmark, Anthony Quinn. Tout dans ce film est ambigu : le hors la loi devient shériff, le mercenaire destiné à faire régner l'ordre se montre tel qu'il est : un tueur. Et son meilleur ami, impuissant, transfère sur lui un amour homosexuel autant que sa capacité à régner par le colt.
- 1960 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) de John Sturges avec Yul Brynner, Eli Wallach, Steve McQueen. Remake réussi des Les Sept Samouraïs d'Akira Kurosawa. Ce western est encore aujourd'hui un des plus populaires.
- 1962 : La Conquête de l'Ouest (How the West was Won), de Henry Hathaway, John Ford et George Marshall avec James Stewart, John Wayne et Henry Fonda.
- 1964 : Pour une poignée de dollars (Per un pugno di dollari) de Sergio Leone avec Clint Eastwood, Gian Maria Volontè.
- 1965 : Et pour quelques dollars de plus (Per qualche dollaro in più) de Sergio Leone avec Clint Eastwood, Lee Van Cleef, Gian Maria Volontè.
- 1966 : Le Bon, la brute et le truand (Il Buono, il brutto, il cattivo, il (sic) de Sergio Leone avec Clint Eastwood, Eli Wallach, Lee Van Cleef
- 1966 : Django de Sergio Corbucci avec Franco Nero
- 1968 : Le Grand Silence (Il Grande silenzio) de Sergio Corbucci avec Jean-Louis Trintignant, Klaus Kinski
- 1969 : Il était une fois dans l'Ouest (Once upon a time in the West) de Sergio Leone avec Charles Bronson, Henry Fonda, Claudia Cardinale, Jason Robards.
- 1973 : Mon nom est personne (Mio nome é nessuno) de Tonino Valerii et Sergio Leone avec Henry Fonda, Terence Hill
Westerns « crépusculaires » [modifier]
- 1954 : Vera Cruz de Robert Aldrich, avec Gary Cooper, Burt Lancaster. Le cynisme et l'ambivalence de nombre de westerns crépusculaires comme de leurs cousins « spaghetti » proviennent en grande partie de ce film où Burt Lancaster arbore un sourire d'une blancheur aussi parfaite que son âme est noire.
- 1961 : L'Homme qui tua Liberty Valance de John Ford, avec John Wayne, James Stewart, Lee Marvin. Quand un avocat (James Stewart) arrive dans l'ouest, c'est pour y apporter l'enseignement, la loi et la civilisation, malgré les réticences du héros de l'ouest (John Wayne).
- 1969 : La Horde sauvage (The wild bunch) de Sam Peckinpah avec William Holden, Robert Ryan, Warren Oates, Ernest Borgnine. La violence congénitale de l'Amérique et le désarroi de ceux qui la portent face à l'irruption de la modernité (l'automobile) qui signe la fin irrémédiable des cow-boys.
- 1970 : Little Big Man de Arthur Penn avec Dustin Hoffman et Faye Dunaway.
- 1971 : John McCabe (McCabe & Mrs. Miller) de Robert Altman avec Warren Beatty, Julie Christie. Des aventuriers minables (joueurs de cartes, maquereaux...) qui renversent l'épopée fordienne.
- 1973 : Pat Garrett et Billy the Kid de Sam Peckinpah avec Kris Kristofferson, Bob Dylan, James Coburn. Quand un ancien brigand, Pat Garrett (James Coburn) se range du côté de la loi et doit abattre son vieil ami Billy the Kid (Kris Kristofferson), pour défendre les intérêts des propriétaires terriens.
- 1976 : Josey Wales hors-la-loi, de et avec Clint Eastwood.
- 1980 : La Porte du paradis (Heaven's gate) de Michael Cimino, avec Kris Kristofferson et Isabelle Huppert. Un film qui montre comment l'Amérique s'est constituée de violence et de racisme sous fond émergent de lutte des classes.
- 1992 : Impitoyable (Unforgiven) de et avec Clint Eastwood. Un ancien as du revolver a choisi de se retirer et de fuir la violence et l'alcoolisme, qui finissent pourtant par le rattraper, non sans souligner sa vieillesse et sa ringardise.
Les tentatives de retour [modifier]
- 1985 : Silverado de Lawrence Kasdan avec Kevin Costner, Kevin Kline, Scott Glenn, Danny Glover, Jeff Goldblum, Rosanna Arquette.
- 1993 : Tombstone de George P. Cosmatos avec Kurt Russell, Val Kilmer, Charlton Heston.
- 1994 : Wyatt Earp de Lawrence Kasdan avec Kevin Costner, Dennis Quaid, Gene Hackman, remake de Tombstone.
- 1995 : Dead Man de Jim Jarmusch avec Johnny Depp
- 1995 : Mort ou vif (The Quick and the Dead) avec Sharon Stone et Leonardo DiCaprio
- 2003 : L'ouest Sauvage (Open Range) avec Robert Duvall, Kevin Costner, Annette Bening et Michael Gambon.
- 2004 : Retour à Cold Mountain de Anthony Minghella avec Jude Law, Nicole Kidman et Renée Zellweger.
Bandes dessinées [modifier]
On compte aussi de nombreuses bandes dessinées dont l'action se situe à la même époque et qui peuvent donc se rapporter au genre western. Il est à noter que nombre d'entre elles s'inspirent directement de westerns qui leur sont antérieurs :
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les indiens
03/09/2007 15:12
Aztèque :
A leur apogée, les Aztèques représentaient la civilisation la plus puissante en Mésoamérique.Les Aztèques construisirent de grande villes, dont la plus célèbre était Tenochtitlan, à l'endroit où se trouve désormais Mexico. Tenochtitlan fut la plupart des villes européennes ; son infrastructure avancée comprenait des temples, des marchés et des canaux.
Dans la société aztèque, l'appartenance à un calpulli déterminait l'éducation religieuse et séculaire de chaque individu, ainsi que son entraînement au combat. Les menbres d'un calpulli se battaiet ensemble et collaboraient sur divers projets de travaux publics.
La civilisation aztèque du jeu q'appuie sur une puissante infanterie comprenant de nombreuse unités et des troupes d'élite.
Iroquois :
Les Haudenosaunee(ou Iroquois) formèrent une Ligue des Cinq-Nations Bien avant l'arrivée des Européens en Amérique du Nord (une sixième nation s'y joignit plus tard). La Confédérations iroquoise disposait d'une constitution comportan des règles pour le choix des chefs de guerres, des instructions relatives aux réunions des conseils et même des suggestations en matière d'organisation des funérailles.
Benjamin Franklin exprima tout le respect qu'il avait pour la Confédération Iroquoise. Lors de la Révolution américaine, certaines tribus s'allièrent aux Britanniques tandis que les autres se battaient aux côtés des colons ; cela sonna le glas de la puissante Conféderation.
Equipée d'artillerie et d'armement de siège, la civilisation iroquoise du jeu est capable de mettre sur pied un assaut puissant mais peu mobile.
Sioux :
Suite à la découverte d'or dans leurs collines sacrées des Black Hills, les Sioux vécurent des conflits sporadiques avec les nouveaux immigrants, conflits qui menèrent finalement aux guerres indiennes et à la bataille du Little Big Horn.
La nation sioux est composée de trois groupes géographiquement distincts parlant un langage sioux : le Lakota, le Dakota et le nakota.En langue sioux : le Lakota, Dakota et Nakota sigifient "amis". Les Sioux, les noms étaient célèbres pour leur savoir-faire en matière d'élévage et d'entrainement des chevaux.
Les avantages militaires de la civilisation sioux du jeu sont principalement liés à la cavalerie. Les Sioux frappent vite et fort.
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l'histoire du chocolat
03/09/2007 14:46

Originaire des forêts tropicales de l'Amérique centrale, le cacaoyer était cultivé par les Mayas et les Aztèques. Ces peuples appréciaient cet aliment qui était consommé sous forme de breuvage appelé " chocolatl " (eau amère). Ce breuvage était préparé à l'aide de fèves de cacao (cacahuatl) grillées et broyées sur des pierres brûlantes. La pâte obtenue était chauffé puis mélangée avec de l'eau, on y ajoutait de la vanille, du poivre, de la cannelle, de l'anis, etc... Cette boisson était reconnue nourrissante, fortifiante et aphrodisiaque.
 Les Mayas et les Aztèques utilisaient le cacao comme monnaie d'échange. Les paiements des impôts et les achats d'esclaves notamment, d'effectuant en fèves de cacao.
Christophe Colomb fut le premier européen à découvrir le cacao en juillet 1502 sur la petite île de Guanaja (actuel Honduras), mais il n'attacha aucune importance à ces "amandes".
En 1519, Hernán Cortès débarque au Mexique et entreprend la conquête du pays. L'empereur Montezuma offrit un breuvage préparé avec du cacao à Cortès qui apprécia et écrivit : lorsqu'on en a bu, on peut voyager toute la journée sans fatigue et sans avoir besoin d'autre nourriture.
En 1524, Hernán Cortès expédia à Charles Quint une cargaison de fèves de cacao. L'empereur d'Espagne et sa cour firent leurs délices de cette boisson à laquelle ils ajoutaient du miel. Le monopole du cacao à cette époque fut réservé aux espagnols. Le cacao apparut en Italie en 1594 grâce à Francesco Carletti.
C'est de Naples, qu'un savant de NUREMBERG, du nom de Johann VOLCKAMMER ramène en 1641 le cacao en Allemagne.
La France découvrit le cacao en 1615 avec le mariage d'Anne d'Autriche, fille de Philippe III d'Espagne avec Louis XIII. La nouvelle reine de France fit partager rapidement son goût pour le chocolat à toute la cour et au clergé, on raconte que les premiers spécialistes en chocolaterie furent les moines : le clergé avait un goût délicat et s'entendait mieux que les militaires aux préparations culinaires.
Le 28 mai 1659, Louis XIV accordait par lettre patente pour 29 ans, à David Chaillou, un officier de la reine, toulousain "le privilège exclusif de faire, vendre et débiter une certaine composition se nommant chocolat ". David Chaillou tenait boutique rue de l'arbre sec à Paris. A cette époque, le chocolat était surtout connu et apprécié à la cour, chez les religieux et les médecins.
En 1957, il fit son entrée en Angleterre et dès 1660 les Anglais cultivèrent le cacaoyer dans leur colonie de la Jamaïque.
Dans le même temps, les Hollandais en bons navigateurs se rendent vite compte de l'intérêt des fèves de cacao et en assurent le transport d'Amérique en Europe.
Le monopole de David Chaillou prit fin en 1693. Le chocolat fut alors fabriqué par un certain nombre d'apothicaires et marchands d'épices.
La technique de préparation était primitive et restait proche de celle des mexicains. L'ouvrier travaillait à genoux et broyait le chocolat à la main avec un cylindre sur une pierre inclinée chauffée. En 1732, Dubuisson apportait un premier perfectionnement en inventant une table chauffée horizontale devant laquelle l'ouvrier travaillait debout.
La fabrication s'améliore grâce à un dénommé Doret qui invente une machine hydraulique pour broyer le cacao et le réduire en pâte.
pour savoir d'autre chose vous pouvez allez sur cette adresse : www.chococlic.com.
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